FINI Leonor
Artiste peintre surréaliste, décoratrice de théâtre et écrivaine, d’origine italienne née à Buenos Aires (Argentine) en 1908, et décédée à Paris en 1996.
Biographie
En 1937, elle quitte l’Italie pour Paris et rencontre André Breton et les surréalistes. S’inspirant de leurs théories, elle expérimente le « dessin automatique ». Elle se lie d’amitié avec Georges Bataille, Victor Brauner, Paul Éluard et Max Ernst sans jamais intégrer le groupe, n’ayant aucun goût, selon elle, pour les réunions ni les manifestes. C’est en solitaire qu’elle explore un univers onirique mettant en scène des personnages aux yeux clos (des femmes le plus souvent). Des jeunes gens, un peu androgynes, alanguis face à des sphinges protectrices évoluent ou rêvent dans un climat de fête cérémonielle où l’érotisme flirte avec la cruauté. Chez elle, la femme est sorcière ou prêtresse, belle et souveraine. Sa première exposition monographique a lieu à New York, en 1939.
Leonor Fini a réalisé de nombreux portraits Jacques Audiberti, Jean Genet, Anna Magnani, confectionné des costumes pour le théâtre, le ballet et l’opéra et illustré des textes de Marcel Aymé (« La Vouivre »), d’Edgar Poe, du marquis de Sade (« Histoire de Juliette », 1945). De nombreux poètes, écrivains, peintres et critiques lui ont consacré des monographies, essais ou poèmes dont Jean Cocteau, Giorgio De Chirico, Éluard, Ernst, Alberto Moravia... Elle meurt dans un hôpital de la banlieue parisienne, sans jamais avoir cessé de peindre et d’écrire.
De 1939 à sa mort, on a recensé plus de 45 expositions personnelles en Europe et aux États-Unis. Neuf films ont été consacrés à son œuvre dont « La Légende Cruelle » (1951) de l’écrivain et cinéaste lettriste Gabriel Pomerand.
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œuvre
La Chambre descellée - N°192/275
Sérigraphie [75 x 53,5 cm]
Cote : 314 FIN
en savoir plus
8 mai 1982. Leonor FINI vit avec dix sept chats et s'en inspire dans ses peintures. Les chats évoluent dans son salon (chats persans, blancs, chats de gouttière, chats noirs, chartreux etc...). Elle confie la difficulté de donner autant à tous ses chats. Elle explique que ça dépend de leurs caractères. Elle parle de sa peinture, de la finesse et de la grâce des chats. Ils évoquent chez elle "un paradis perdu". Banc titre de tableaux. Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel